Opus 51 - Filtrer les éléments par date : décembre 2018
vendredi, 07 septembre 2012 09:46

Boston : Série M

Boston serie M

Boston lance une toute nouvelle ligne d'enceintes milieu de gamme dotées d'une qualité sonore exceptionnelle aux lignes très élégantes. L'an dernier déjà, rappelez-vous la critique avait applaudi la série A (Diapason d'Or pour le modèle A26) qui établissait un nouveau standard de qualité dans le secteur de l'entrée de gamme. Cette année, la nouvelle série M prolonge cette démarche, dans le segment "milieu de gamme" : finition luxueuse, son raffiné, pour des enceintes deux ou trois voies aussi à l'aise en restitution stéréo qu'en Home Cinéma.
 
Les premières références présentées de la gamme d'enceintes M series sont le modèle haut de gamme M350, une colonne 3 voies intégrant quatre boomers de 133 mm (5 ¼") et un médium de 114 mm (4"); le modèle M340, de dimensions légèrement inférieures et équipé de quatre boomers de 114 mm (4"), et un modèle de bibliothèque 2 voies, la M25, qui possède un boomer de 133 mm (5 ¼"). Tous les modèles de la série M sont équipés d'un tweeter de type Extended Wide Bandwidth (EWB) de deuxième génération, fruit d'un long travail de recherche et développement d'ingénieurs expérimentés et de passionnés de musique issus de trois continents, utilisant un concept et des technologies uniques.
 
Les premiers modèles de la série M: M350, M340 et M25 sont disponibles depuis la fin août 2012, en finition laquée noire et bois de noyer, avec revêtement simili cuir noir sur le baffle. D'autres modèles viendront compléter la gamme cet automne.

Tarifs pour une paire d'enceintes :
  • - Modèle M350 : 2.598 € ttc (ce sont les colonnes les plus imposantes sur la photo)
  • - Modèle M340 : 1.998 € ttc
  • - Modèle M25 : 798 € ttc
Publié dans Nouveautés HiFi
mercredi, 05 septembre 2012 07:51

Diana Krall : Glad Rag Doll

Diana Krall
Le prochain album de la chanteuse et pianiste Diana Krall, Glad Rag Doll, paraîtra le 1er octobre en France. Ce nouvel opus s'inspire de chansons des années vingt ou trente telles que Diana Krall les imagine pour le 21ème siècle. C'est le fruit d'une aventure menée avec de nouveaux musiciens et une instrumentation inhabituelle. En collaborant pour la première fois avec le célèbre producteur T-Bone Burnett, la musicienne se délecte d'un nouveau terrain de jeu sonore…
Publié dans Côté musique
mardi, 04 septembre 2012 08:16

Cambridge Audio Stream Magic 6 : le Choc

Cambridge audio stream magic 6
Le daté Septembre de Classica a vu le lecteur réseau Stream Magic 6 de Cambridge Audio récolter le prix « Choc de classica » ! Le produit a été récompensé pour sa facilité d'utilisation et sa grande musicalité.

"Le Stream Magic 6 accepte les principaux formats audio, les compressés (MP3, AAC, WMA et Vorbis) et ceux de qualité supérieure (FLAC sans perte compressé, PCM/WAV). Grâce au protocole UPnP («Universal Plug and Play»), la connexion à un ordinateur ou un disque dur s'effectue automatiquement et ne nécessite aucun logiciel. Une paire de circuits Wolfson WM8740 24 bits/192 kHz et un système de suréchantillonnage ATF2 à 24 bits/384 kHz gèrent les signaux. Le Stream Magic 6, capable de se connecter au réseau via un câble Ethernet ou en Wifi, peut également naviguer parmi les milliers de stations de radio Internet. Bien que doté d'une télécommande, il peut également se piloter par un smartphone Apple ou Android.

L'ECOUTE :

Le mélomane familier des produits Cambridge Audio retrouvera avec satisfaction les qualités qui ont fait le renom de la marque : des aigus finement ciselés mais aux arêtes jamais vives, un médium onctueux mais pas cotonneux, des basses fermes mais denses. L'image stéréophonique se construit en trois dimensions et reste stable quels que soient l'effectif et le niveau sonore. D'une source à l'autre, d'un enregistrement à l'autre, les prises de son laissent percevoir leurs différences sans pour cela devoir accentuer tel ou tel trait. La hi-fi de demain déjà aujourd'hui."


Publié dans Nouveautés HiFi
samedi, 01 septembre 2012 10:48

Bad News : augmentations tarifaires

Bad News
Non seulement les vacances sont finies, non seulement le paiement des impôts approche (c'est pour le 15 septembre), non seulement les nouvelles économiques sont sombres et de plus... le matériel Haute Fidélité devient un peu plus onéreux.
Pour commencer, Rega, Neat Acoustics et Euphya modifient leurs tarifs suivront entre autre Marantz et Denon en octobre et cela va continuer....
Publié dans Nouveautés HiFi
jeudi, 30 août 2012 09:48

Flying Colors : Rock Prog

Flying Colors

Je souhaite partager avec vous mon coup de coeur, c'est l'album éponymé du nouveau Super Groupe Flying Color sortie cette année.
Tout d'abord, étant fan de Mike Portnoy ancien batteur/créateur dy groupe Culte Dream Theater, je me devais de rester à son écoute et de découvrir les projets qu'il menait à bien.
Désormais libre, il a participé à cette création folle de réunir des musiciens virtuoses et un chanteur pop.
Flying Colors est un groupe américain dont le line up est assez exceptionnel ; Steve Morse (guitare), piètre compositeur, mais grand technicien, est entouré du prolifique Neal Morse (claviers) et de l’incontournable Mike Portnoy. Niveau basse, avec Dave LaRue, pas de soucis à avoir, quant au chant, il est assuré par Casey McPherson, à la voix expressive. La production de Peter Collins devrait sans doute ravir les fans de Rush & Cie.
Musicalement, comme l’on pouvait s’y attendre et comme cela était annoncé par le groupe lui même, il s’agit d’un mélange, certes diversifié mais cohérent des sensibilités de ces différents musiciens. Il n’est donc pas étonnant que la patte Neal Morse/Transatlantic, couplée avec le duo Steve Morse/Dave LaRue, soit dominante.
Un air des sixties et seventies se dégage à l'écoute des titres qui composent l'album... L'influence des Beatles n'est pas loin. Cet album est là pour divertir et le job est très bien réalisé. Je vous laisse découvrir.
Bonne écoute.

Publié dans Côté musique
mercredi, 29 août 2012 10:09

Marantz SA11 s3

Marantz sa11s3
Il vient de nous être livré. La premières impressions ressentie, est que ce lecteur CD et SACD Haut de Gamme inspire la confiance, sa construction est sans  reproche. Par rapport à l'ancien modèle, quelques différences importantes, la mécanique semble différente et surtout maintenant il est équipé de nombreuses entrées et sorties numériques (usb, spdif optique, coaxiale RCA...) qui font de ce lecteur une authentique platefiorme numérique.

En 2004, le SA-11S1 original fut le premier lecteur de SACD au monde à autoriser la sélection des algorithmes de filtrage numérique, développés par Marantz pour améliorer de façon significative la qualité de restitution des CD. Aujourd’hui, en 2012, le nouveau SA-11S3 continue dans cette direction, en permettant à l’utilisateur de choisir parmi des technologies de filtrage numérique qui n’étaient disponibles auparavant que dans les studios d’enregistrement professionnels. Comme le critère essentiel est la musicalité, nous avons appelé cette technologie de filtrage numérique Marantz Musical Mastering. Et désormais, elle s’applique non seulement aux contenus sur CD, mais aussi aux nouveaux médias actuels, grâce aux ports USB présents en façade et sur le panneau arrière. Aucun compromis dans ce domaine : comme ces nouveaux médias peuvent aller plus loin que la résolution 44,1 kHz/16 bits du format CD, Marantz a fait en sorte que ses filtres numériques puissent travailler jusqu’en 192 kHz/24 bits, ce qui permet de tirer le meilleur des fichiers haute résolution de plus en plus souvent disponibles en ligne, et de reproduire la musique avec une étonnante limpidité. De plus, ce mode convertisseur Numérique/Analogique unique en son genre gère trois entrées numériques : coaxiale,optique et port USB-B – ce dernier travaillant en mode asynchrone dans le cas d’une connexion directe à un PC.
Publié dans Nouveautés HiFi
mardi, 28 août 2012 10:15

Praga : L'art du SACD

Praga sacd

Je voudrais vous parler aujourd’hui d’un éditeur, peut-être pas très connu, mais dont les productions sont toujours au « top », il s’agit de Praga Digitals.

Cette maison de disques à pour distributeur Harmonia Mundi.

Les ingénieurs du son de cette société connaissent parfaitement leur métier et sont très respectueux de la musique qu’ils enregistrent. Vous êtes au concert, bien placé, au centre, dans une superbe salle à la très bonne acoustique (genre Arsenal de Metz et non derrière un pilier à la Bastille …). Jamais de coup de potar intempestif pour mettre en avant l’artiste qui vient de commencer son morceau de bravoure, pas de micro dans le piano histoire de nous faire entendre que les cordes sont bien métalliques, pas de saturation, pas d’aigus surréalistes.

Les audiophiles ne sont pas oubliés, presque toute leur production est en SACD et il y a toujours une différence sensible entre les 2 couches, en faveur du SACD, même si la couche CD est déjà très bonne.

Chaque CD est accompagné d’un livret comprenant le français, souvent écrit par Pierre Etienne Barbier qui n’est pas barbant (hum …). C’est un musicologue musicophile qui replace l’œuvre dans son contexte sans s’embarquer dans des considérations fumeuses sur l’état mental ou physique supposé du compositeur.

 

Mes derniers coups de cœur :

  • Brahms : Sonates pour violoncelle (PRD/DSD 250 214)
  • Rimsky-Korsakov : Trio pour piano (PRD/DSD 250 285) -
  • Anton Arensky qui est un élève de Rimsky (Ce CD nous permet de découvrir (tout au moins pour moi) un compositeur Russe).
Et je finirai en rappelant 2 CD critiqués et largement plébiscités dans la presse spécialisée, et avec laquelle je suis entièrement d’accord
  • Ravel : Musique de chambre pour violon (PRD/DSD 250 286)
  • Haydn : Les 7 dernières paroles du christ en croix (PRD/DSD 250 291) - Haydn proposa plusieurs versions de cette œuvre, cette version pour quatuor à cordes en 8 mouvements, la version originale pour orchestre, la transcription pour pianoforte qu’il supervisa et pour terminer une version pour oratorio. Praga a également édité une version pour pianoforte que je possède et qui est très recommandable :
  • Haydn : Jaroslav Tuma - pianoforte  (PRD/DSD 250 196)
Publié dans Côté musique
samedi, 25 août 2012 10:07

Roksan Kandy II : le test


Pourquoi rédiger un test sur un produit ancien que nous connaissons depuis environ 3 ans et qui a reçu un Diapason d'Or il y a deux saisons ? Tout simplement parce qu'ayant vendu notre produit de démonstration il y a quelques semaines déjà, nous avons dû roder, donc écouter, depuis maintenant une semaine, un produit neuf et que nous avons été charmé par ses qualités musicales. Pour rappel cet amplificateur développe environ 100 watt par canal sous 8 ohms, possède une alimentation surdimensionnée de 500 Va, d'origine est équipé d'une entrée phono et d'une sortie pour casque.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Image : Les nappes sonores s'échappent des enceintes pour créer un espace en 3D devant l'auditeur. La voix de Brenden Perry reste très lisible bien au centre. rien ne bouge, pour un système Haute Fidélité dans cette gamme de prix, l'image sonore reproduite est très surprenante.
  • Timbres : Rien ne choque une oreille avertie. Les timbres des claviers sonnent légèrement synthétiques lorsqu'ils essaient d'imiter les cordes d'un orchestre symphonique. Les voix sont rendues correctement même, si ici, nous aurions souhaité plus de précision ce que de très rares système Hi-Fi beaucoup plus onéreux peuvent fournir.
  • Dynamique : Cet amplificateur est vraiment étonnant, il n'est certes pas un monstre de célérité musicale mais le Roksan tient les enceintes d'une main ferme et forte. Chaque impact pèse vraiment, chaque note impose son poids, sa densité. Aucun amplificateur dans cette gamme de prix, à notre connaissance, n'est capable de fournir une telle richesse à la musique.
  • Transparence : Bien sûr, si nous comparons cet amplificateur à l'exceptionnel AVM A5.2, la transparence du Roksan nous semble bien opaque. mais si nous le comparons à des amplificateurs d'une technologie à transistors fonctionnant en classe A ou AB alors le Kandy II est un amplificateur fidèle et limpide.

David Sylvian : I Surrender (A Victim Of Stars - 2012)

  • David Sylvian est le fondateur d'un des groupes les plus influents dans années 80 Japan. Depuis 1984 il a entamé une carrière solo qui l'améne à fréquenter des artistes tels Robert Fripp, Ryuichi Sakamoto, Russell Mills. Vient de paraître une compilation retraçant les 30 dernières années de créativité de cet artiste. Ce double album devrait logé dans toutes les cdthèques des mélomanes intéressés par la musique de notre époque. Dessus on trouve moults pépites dont l'exceptionnel I Surrender, titre mid tempo aux influences jazz (solos de flûte et de trompette).
  • Image : La voix au timbre si particulier de David Sylvain se positionne parfaitement entre les deux enceintes. On remarque, de suite, la production particulièrement remarquable de ce titre. Les nombreux instruments, claviers, batterie, flûte, trompette, basses, guitares sont parfaitement identifiés et sont répartis dans un espace tant large que profond.
  • Timbres : Tout ici sonne vrai. La trompette brille mais n'agresse pas. La flute déploie ses harmoniques. De la rocaille en fond de gorge permet à la voix de l'artiste d'être si bouleversante. Que demander de plus à un système Haute Fidélité dans cette gamme de prix ?
  • Dynamique : La batterie est assez franche et précise, la basse électrique enfonce le tempo, les moindres fluctuations de dynamique sont rendues. Un presque parfait...
  • Transparence : Les sons reproduits sont un peu "chauds" donc très agréables à l'oreille. Cet amplificateur vous permettra d'écouter de la musique durant de nombreuses heures sans ressentir la moindre fatigue. Ici dans ce registre, Roksan a encore frappé fort !

Georg Matthias Moon : Concerto pour violoncelle (JG Queyras - P. Mullejans - Freiburger Barockorchester - 2003)

  • Georg Mathias Monn est un compositeur, organiste et professeur de musique, né le 9 avril 1717 à Vienne et mort le 3 octobre 1750 dans la même ville. Il est considéré comme l'un des compositeurs faisant la transition entre la musique baroque et celle de l'ère classique. Son concerto pour violoncelle est une musique très agréable si ce n'est géniale comportant des mélodies intéressantes.
  • Image : Les cordes hautes sont à gauche, les cordes basses à droite et le violoncelle et clavecin bien au centre. L'image est stable quoiqu'un peu plus large que profonde.
  • Timbres : C'est là que le bas peu blesser. Par rapport à un système très Haut de Gamme, les timbres manquent de charme mais par rapport à un système Hi-Fi standard les timbres sont différenciés et raffinés, tout dépend du degré d'exigence de l'auditeur. Dans tous les cas le violoncelle est bien un violoncelle, sa bande passante (environ 65 Hz à 2.000 Hz) est bien retranscrite avec toutes les harmoniques voulues. Ici l'instrument n'est pas que 4 cordes frottées, il possède aussi un corps qui fabrique le son.
  • Dynamique : La musique est vivante, aucun ennui n'est ressenti lors de l'écoute, aucune dureté n'est perçue. Les micro informations semblent toutes présentes même si sur une électronique plus neutre, mais beaucoup plus onéreuse, nous remarquerons que les attaques sur les cordes peuvent être un peu plus franches et rapides.
  • Transparence : Voir la rubrique timbres... Question transparence le Roksan permet de distinguer tous les instruments de l'orchestre, il permet au clavecin d'être chantant et agréable à l'oreille maintenant, d'autres électroniques bien plus Haut de Gamme permettent de gommer cette chaleur un peu systématique que l'on retrouve sur tous les enregistrements écoutés, décortiqués.


Le Système d'écoute :


Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : Rega Apollo-R
Enceintes : Aurelia Magenta
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 16/20

Publié dans Roksan
mercredi, 22 août 2012 09:25

Une plongée au coeur du Baroque

Voici quelques nouveautés 2012 de l'éditeur français Harmonia Mundi conseillées par notre spécialiste en musiques baroques ; Dounet Complice. En espérant recevoir de telles contributions, pour ce blog, beaucoup plus souvent car elles sont, de mon point de vu, très intéressantes et instructives. A tous les mélomanes qui nous lisent, à vos... stylos !



Johan Heinrich Schmelzer : Barockes Welttheater (un théâtre du monde baroque). HMC 902087

Que ceux qui considèrent la musique dite baroque comme « barbante » écoutent ce disque !
Tout d’abord signalons que ce CD bénéficie d’une prise de son exceptionnelle, merci à Harmonia Mundi et à Thobias Lehmann du studio Teldex à Berlin.
Evidemment, il s’agit de musiques profanes, de fêtes musicales, de danses et non de pièces de commande pour calotins.
Les Freiburger Barockorchester, réduit à 10, s’en donne à cœur joie, le disque commence par un solo de batterie (pardon de percussions), par moment on retrouve des sonorités de musique dite populaire (Polnische Sackpfeiffen) et on voit poindre Biber, pour sa batalia à 10, par exemple, (disque Tarcet) et non pour les sonates du rosaire (disque Alpha).

Frédéric le Grand : Musique à la Cour de Berlin - HMC 902132

Avec l’Akademie für Alte Music Berlin. Prise de son tout aussi exceptionnelle, même studio et même homme aux manettes.
Ce disque est un hommage au tricentenaire de la naissance de Frédéric II, comme le disque ou Emmanuel Palud apparaît déguisé.
Donc plusieurs compositeurs sur ce CD, dont Frédéric II himself. Comme sur le CD de Schmelzer, uniquement des œuvres profanes jouées à la cour de Berlin (seule entorse, CPE Bach).
Superbe opulence sonore, cohérence et subtilité des cordes dont les moindres inflexions sont audibles même dans les moments de virtuosité, continuo de rêve.
Bref, si vous voulez savoir pourquoi on peut adorer la musique dite baroque, écoutez ces 2 disques
Publié dans Côté musique
samedi, 18 août 2012 17:38

Marantz PM11s3 : le test

 
Comme tous les produits Marantz de la gamme Premium, l'amplificateur intégré stéréo PM11s3 possède une qualité de fabrication irréprochable. Il développe 2 x 100 watts sous 8 Ohms, possède une entrée phono de qualité (MM et MC) et une sortie casque. Comme fonctionnalités, il est équipé de tout ce qu'un mélomane peut désirer (bypass, préout, transformation en bloc de puissance, sorties enceintes pour bi-cablâge...).
Commençons ce test en vous dévoilant la conclusion, c'est original mais cela vous évite de perdre du temps à lire les comptes rendus d'écoute Complice.
Cet amplificateur est en ballotage et en concurrence prix et qualité avec le Coda CSi Limited (voir le test ici) et l'AVM A5.2 (test ici). Le Coda magnifie les enregistrements et les belles écoutes deviennent fantastiques... L'allemand AVM est d'une neutralité absolue, c'est celui que je choisirai mais attention du fait que j'écoute de la musique toute la journée ce que je recherche n'est pas forcément ce que souhaite un mélomane "épisodique". Le Marantz est certainement entre les deux, une fois bien marié (il est extrêmement sensible à la qualité des câbles Haut Parleur) il n'est certes pas le plus neutre mais il sait restituer les qualités et les défauts de nos galettes argentés ou de nos fichiers numériques. Il peut être un très bon investissement pour le mélomane souhaitant profiter de la musique sans se poser trop de question.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : Belle image en largeur mais manquant un brin de profondeur. Ce petit défaut est certainement du à la ligne de basse moins précise et ciselée qu'avec ce même titre écouté sur l'amplificateur allemand AVM A5.2.
  • Timbres : La voix de Lavilliers est belle typée assez Haute-Fidélité, manquant un brin de réalisme.
  • Dynamique : Manifestement sur ce titre aux impacts percutants, le Marantz n'est pas à son aise. Il a tendance à tasser un peu la dynamique. A sa décharge, 99% des amplis que j'ai eu l'occasion d'écouter font exactement la même chose et très souvent en bien pire Complice
  • Transparence : Avec le PM11s3 ce qui me paraît étonnant c'est que ce titre sonne "beau" et pourtant il arrache vraiment. La production, ici, est tout sauf propre. Du coups ce qui est rassurant c'est, qu'avec ce Marantz, toutes les galettes sonneront biens et, pour les mélomanes, cela est rassurant.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Après 16 ans de silence le groupe austro-britannique Dead Can Dance nous livre un nouvel Opus, Anastasis. La production est exceptionnelle, les claviers symphoniques n'ont peut être jamais été aussi bien exploités. Les influences médiévales et religieuses (hormis l'avant dernière plage du CD) de la musique ont complétement disparu dans cet album pour laisser place à une écriture plus limpide et plus accessible.
  • Image : Les sons remplissent l'auditorium. Les nappes sonores des claviers synthétiques enveloppent l'auditeur dans une architecture grandiose.
  • Timbres : Les voix de Lisa Gerrard (contralto) et de Brendan Perry (baryton) semblent justes et vraies même si nous aurions souhaité un peu plus de précision dans les articulations (voir les impressions à l'écoute du titre de B. Lavilliers).
  • Dynamique : Les fortes ruptures de dynamique ne semblent vraiment pas être le principal point fort de cet amplificateur, les transitoires manquent, pour ce type de musique, d'un brin de rapidité et de franchise
  • Transparence : la qualité de la production de cet album saute vraiment aux oreilles. Le Marantz reproduit fidèlement les moindres détails voulus par le producteur. En cela cette électronique est transparente, maintenant tous les timbres paraissent beaux, en cela cette électroniques triche, certes très bien, mais manque de transparence !

Le Système d'écoute :


Amplificateur : Marantz PM11 s3
Sources :  T+A1250R - AVM CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : TelluriumQ Ultra Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20

Publié dans Marantz